Diagnostiqueurs, méfiez-vous
Sur internet et en formation, on a souvent l’habitude de voir la mérule sous sa forme la plus évidente : le beau sporophore brun ocre avec sa marge blanche si caractéristique. Cependant, la réalité sur le terrain peut être bien différente. Voici le piège du vieux sporophore !
Cette partie reproductrice n’est pas éternelle. Une fois les spores disséminées, le sporophore finit par noircir ou pourrir. Est-ce que la mérule meurt pour autant ? Pas du tout. Le mycélium reste en vie, continue son travail destructeur, souvent dans des parties non visibles, et produira à nouveau autant de futurs sporophores que possible.
Ce qui est très piégeux, c’est précisément cette phase de fin de vie du sporophore de la mérule. Elle peut laisser des lambeaux noirs, voire verts lorsqu’ils sont couverts de moisissures. Dans cet état, le risque de passer à côté lors du diagnostic est très important, car on peut confondre un sporophore en fin de vie avec un détritus quelconque.
Amis diagnostiqueurs, je vous invite à réaliser vos repérages avec la plus grande attention… ouvrez l’œil à ces indices dorénavant
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