Mérule : un petit signe pour de grands dégâts
- Victor Sabet
- 20 oct.
- 1 min de lecture
Au premier regard, la mérule peut sembler anodine. Ce petit amas orangé, discret et sans odeur particulière, ne paraît pas inquiétant… Pourtant, c’est souvent le début des gros problèmes.
Ce que l’on observe ici, c’est un jeune sporophore de mérule, la partie visible du champignon chargée de produire les spores. Le vrai danger, lui, reste invisible : le mycélium.
Cette masse blanche et cotonneuse se développe dans l’ombre — sous les parquets, derrière les doublages ou dans les zones confinées. C’est elle qui dégrade la cellulose du bois à l’aide d’enzymes d’une efficacité redoutable. Pendant que la maison semble encore « saine », le champignon progresse, fragilise les structures et s’étend silencieusement.
Lorsque le mycélium a suffisamment colonisé son support, le sporophore émerge pour entamer la reproduction : à ce stade, l’infestation est déjà bien avancée, souvent installée depuis plusieurs mois.
Notre laboratoire mérule Fongilab identifie ces champignons à différents stades de développement, aussi bien par observation microscopique que par analyses ADN.Grâce à cette approche, nous aidons à détecter la mérule le plus tôt possible, avant que les dégâts structurels ne deviennent irréversibles.
Conseil de prévention : observez attentivement les angles mur/sol et mur/plafond. Le moindre bourrelet blanc mycélien peut être le premier signe d’une infestation. visitez notre site pour connaitre nos tarifs d'analyse de la mérule



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