Aïe… un notaire perdu entre deux champignons 🤨
- Victor Sabet
- 27 août
- 1 min de lecture
Aïe… un notaire perdu entre deux versions 🤨
En juillet, un champignon suspect attire l’œil du service immo d’un notaire.Diagnostic express : mérule !Le notaire enclenche aussitôt la machine : devis, entreprise de traitement, visite sur site.
Mais sur place, l’entreprise doute :
« Pour nous, ce n’est pas une mérule… plutôt un coniophore, localisé, sans gravité. »
Deux avis totalement opposés.Le notaire tranche : analyse en laboratoire.Résultat ? ➝ Coniophora puteana.Pas de mérule.
👉 Les conséquences ?
Le diagnostiqueur passe pour incompétent aux yeux de son apporteur.
Le notaire perd 20 jours de mise en vente… et sa confiance.
L’entreprise se retrouve dans une position délicate.
Le propriétaire, en pleine succession, subit un ascenseur émotionnel inutile.
Et tout cela… aurait pu être évité.
En discutant, le diagnostiqueur avoue : il n’est pas vraiment formé à la P03-200.Mais comme son apporteur lui demande, il accepte… en s’appuyant sur sa certification termites et quelques photos vues en formation.
❌ Mauvais réflexe.Identifier les champignons à l’œil nu ne s’improvise pas. C’est une mission exigeante qui demande une méthodologie rigoureuse, une preuve scientifique voir un recours à l’analyse. Les champignons se ressemblent, et la confusion mérule / coniophore est l’une des plus fréquentes.
✅ La morale : ici, tout s’est bien terminé.Mais une erreur, même “sans conséquence”, laisse toujours des traces.
👉 Gardons une règle simple :Chaque mission engage votre réputation.

Seule une analyse fiable, en laboratoire spécialisé, garantit la précision, la sécurité et la confiance de vos clients.


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