Non, il n’existe pas 5 mérules voici notre analyse!
- Victor Sabet
- 20 août
- 1 min de lecture
Chaque année, cette confusion coûte des milliers d’euros aux sinistrés.La norme NF P03-200 recense officiellement 5 « mérules » en France… mais 3 d’entre elles n’ont en réalité rien à voir avec la véritable mérule destructrice.
Les faits scientifiques
✅ Serpula lacrymans : la mérule des maisons, champignon lignivore redoutable, responsable de la majorité des sinistres.
✅ Serpula himantioides : plus rare, mais potentiellement active.
❌ Leucogyrophana, Hydnomerulius et Meruliporia : champignons anecdotiques, ni envahissants ni destructeurs.
Ces derniers n’ont pas le même pouvoir de dégradation que la mérule. Pourtant, la norme actuelle les considère à tort comme équivalents.
L’origine du malentendu
Dans son ouvrage Les Mérules des maisons (1996), G.L. Hennebert a utilisé le terme « mérule » pour regrouper plusieurs espèces proches morphologiquement.Mais cette classification d’usage a été interprétée comme une équivalence scientifique… et intégrée telle quelle à la norme.
Conséquences
Résultat : des traitements lourds, destructeurs et coûteux appliqués à des champignons inoffensifs.Chaque erreur d’identification entraîne des milliers d’euros de dépenses inutiles pour les propriétaires.
L’apport du laboratoire
Aujourd’hui, la biologie moléculaire et l’analyse champignon par séquençage ADN confirment clairement :
Il n’existe pas 5 mérules équivalentes,
mais bien un seul champignon réellement destructeur : Serpula.
Chez Fongilab, notre laboratoire mérule s’appuie sur la taxonomie classique et la génétique pour apporter une identification rigoureuse et incontestable. Une analyse mérule fiable permet d’éviter les confusions et de prendre les bonnes décisions pour protéger durablement le bâtiment… sans travaux disproportionnés.
👉 La science est claire. La norme doit l’être aussi.


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