Moisissures dans les logements sociaux
- Victor Sabet
- 28 sept.
- 1 min de lecture
Derrière les murs d’une petite maison sociale, notre laboratoire champignon a mis en évidence une véritable maison de l’horreur. Sur chaque mur, derrière chaque meuble : des moisissures massives.
Dans neuf cas sur dix, ces contaminations sont liées à un défaut de ventilation ou à de mauvaises pratiques d’aération. Mais ici, ce n’était pas le cas. La VMC fonctionnait parfaitement et les entrées d’air aussi.
L’exploration des pièces a révélé :– une minuscule maison sociale des années 60-70– du béton, sans isolation– trois chambres minuscules pour cinq personnes
Les parents, déjà gravement atteints par des maladies respiratoires, vivent enfermés dans un volume qui condense en permanence. Chaque personne rejette près d’un litre d’eau par jour dans l’air ; cuisine et douches multipliées par cinq… aucune VMC ne peut suivre.
Ce logement n’est tout simplement pas adapté à la vie. Il est devenu un piège pour ses occupants. Le bailleur a été alerté à plusieurs reprises, sans réaction.
En tant qu’expert en mérule et spécialiste des moisissures, notre laboratoire mérule a réalisé des mesures et analyses. Un rapport a été adressé au bailleur décrivant :– l’état du logement– la gravité sanitaire– les espèces détectées, dont plusieurs reconnues pour leurs effets graves sur la santé– et la nécessité d’agir de toute urgence Attention aux moisissures dans les logements



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