Séquençage ADN et qPCR : deux approches complémentaires pour identifier les champignons du bâtiment
- Victor Sabet
- 20 oct.
- 1 min de lecture
Chez Fongilab, notre laboratoire champignon combine plusieurs technologies pour identifier les champignons du bâtiment avec précision. Parmi elles, la qPCR s’impose progressivement comme un standard incontournable.
Depuis plus de 40 ans, la PCR (Polymerase Chain Reaction) qu’elle soit quantitative (qPCR) ou digitale (dPCR) reste la méthode de référence pour détecter des ADN dans des matrices complexes et polluées. C’est une technologie robuste, rapide et d’une fiabilité exceptionnelle.
Mais alors, qu’apporte le séquençage ?Le séquençage permet de lire directement la succession des nucléotides d’un fragment d’ADN, comme un véritable code-barres biologique. Cette “signature” est ensuite comparée à des bases de données pour identifier l’organisme correspondant.
En théorie, c’est un outil formidable. En pratique, les échantillons issus du bâtiment sont souvent dégradés, mélangés ou contaminés, ce qui rend le séquençage plus délicat. Les technologies de nouvelle génération (NGS) offrent des résultats puissants, mais elles restent coûteuses et nécessitent plusieurs semaines d’analyse. De plus, certaines bases de données présentent encore des erreurs d’attribution, pouvant fausser les identifications.
Chez Fongilab, nous utilisons le séquençage lorsque cela apporte une réelle valeur ajoutée, mais la qPCR reste aujourd’hui la méthode la plus fiable pour la détection et l’identification rapide des champignons dans le bâtiment.
Une approche complémentaire, maîtrisée et adaptée à la réalité du terrain : c’est ce qui fait la force de notre laboratoire mérule.



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